Un nombre croissant de cancers est diagnostiqué chez des femmes en âge de procréer qui non pas, ou pas totalement, accompli leur projet de maternité. Outre une toxicité sur les ovaires et parfois l’utérus, les traitements anti-cancéreux impliquent de repousser parfois de plusieurs année le projet parental. Ainsi, la fertilité des jeunes femmes survivantes de pathologies cancéreuses est souvent altérée. En cas, d’infertilité, les techniques d’assistance médicales à la procréation sont souvent peu efficaces tant la fonction ovarienne est dégradée.
Dans le but d’optimiser les futures chances de concevoir de ces jeunes femmes atteintes de pathologies malignes, se sont développées des techniques dites de préservation de la fertilité. Elles sont basées sur des techniques de cryopréservation de gamètes qui permettront, en cas d’infertilité « post-cancer », de maximiser, toutefois sans garantir, les possibilités de grossesse.
Les techniques de préservation de la fertilité féminine peuvent être proposées aussi bien dans les cancers pédiatriques que chez les femmes adultes (< 40 ans). Elles sont idéalement mises en place avant d’initier les traitements gonadotoxiques. Elles consistent soit en une vitrification (congélation ultra rapide) ovocytaire après stimulation ovarienne, soit en une cryopréservation de tissu ovarien en vue d’une future greffe.
Le centre d’Assistance Médicale à la Procréation de l’hôpital Antoine Béclère, dirigé par le Pr Michael Grynberg, a été pionnier dans le développement des techniques de préservation de la fertilité féminine et est reconnu comme centre expert dans ce domaine. Il s’engage à voir dans les 48h, toutes les patientes en situation oncologique, qui pourraient bénéficier de telles mesures.
Prendre rendez-vous : 01 45 37 44 79 preservation-fertilite.abc@aphp.fr
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